Vous l’avez compris, la première étape a permis de construire la scène à partir des éléments constitutifs.
Cette fois nous sommes à l’école.
La maîtresse pose une question compliquée aux élèves.
L’un semble bien embarrassé pour répondre alors que l’autre lève la main…
Notez le petit chat – compagnon de Yuma, le jeune indien. Il sert en fait à tenir le personnage debout.
J’ai préféré un petit chat à un chien – et je le dédie à mon amie Fabienne qui comprendra …
Pourtant, durant ce temps, la classe semble un peu dissipée ..
Le tableau noir reprend la question … Mais que c’est compliqué la géométrie !
Tous les éléments sont prêts pour fabriquer la maquette à « petite » échelle.
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Mais comme je vous l’expliquais, les fonds de pages sont blancs sur les maquettes car ils ont été directement peints sur le carton… après assemblage.
J’ai donc commencé par préparer toutes les couches des charnières mises au point précédemment.
Le collage est généreux. Chaque couche demande du temps pour sécher.
Ceci a justifié le fait que j’ai mis en place dans mon garage plusieurs postes de travail. Pendant que la colle sèche, je peux peindre une autre page, et pendant que la peinture et la colle sèchent, je peux découper les pièces suivantes etc…
Une fois les fonds assemblés et bien secs, j’ai attaqué les peintures.
Cette page a été peinte en vert feuille, avant d’être « mouchetée au pinceau pochoir. Mais la peinture mouillait trop le carton, c’est donc une mise en couleur que j’ai rapidement écartée au profit de l’aérographe.
En effet, ça faisait un moment que je guettais pour acheter un aérographe à prix « raisonnable ». Et finalement j’ai trouvé le mien chez Lidl. J’en suis très contente si ce n’est que le compresseur est un peu bruyant …
Mes premiers essais n’auraient certainement pas convenu à un maquettiste mais le « mauvais » dosage du solvant m’a permis d’obtenir des effets surprenants qui m’ont bien plu …
Et petit à petit j’ai réussi à mieux doser les peintures et diluants pour obtenir une teinte plus régulière.
Pour le carrelage, j’ai fabriqué mon propre pochoir géant à la Craft ROBO.
Ceci m’a permis de colorer les cabochons avant de finir les « joints » de carrelage au feutre.
Le rendu est assez bluffant finalement !
Les « sols » mis en couleur, il me fallait désormais faire les fonds pop-up plis en V.
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L’histoire du livre de Ladybelle partie 1 : Pourquoi ce livre ?
L’histoire du livre de Ladybelle partie 2 : Les mécanismes pop-up géants
L’histoire du livre de Ladybelle partie 3 : la maquette du livre
L’histoire du livre de Ladybelle partie 4 : les fonds de page à l’aérographe
L’histoire du livre de Ladybelle partie 5 : les décors et les montages plis en V
L’histoire du livre de Ladybelle partie 6 : les personnages et leur montage
L’histoire du livre de Ladybelle partie 7 : la couverture du livre et les écritures
L’histoire du livre de Ladybelle partie 8 : le spectacle
Le spectacle de Ladybelle se prépare - Les passions d'ART
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