Rêve de parchemin

Ce modèle en parchemin est issu du livre “Parchement Dream”, ou “rêve de parchemin” en français.

Et il faut admettre que c’est un ouvrage avec des modèles magnifiques.

Apparemment c’est un livre collector … Comme quoi j’ai un trésor dans ma bibliothèque !

Mais ce qui fait la vraie valeur de ce livre ce sont évidemment les modèles qu’il propose.

Ainsi cette carte est prétexte à tester plein de petites innovations pour travailler le parchemin … ou le calque.

Ainsi regardons plus en détail cette création.

Le médaillon est un modèle du livre “Parchement Dreams”.

Je me suis également inspirée du livre pour la fixation par épingles parisiennes sur mon fond de carte cartonné. Ce sont donc les cœurs de pâquerettes qui fixent le parchemin sans aucun collage.

Notez la mise en couleur des fleurs. Il se trouve que mon feutre rose de la marque Pergamano est épuisé. Ainsi j’ai testé mes feutres à alcool au verso du papier. Essai transformé moyennant quelques précautions car le papier ne boit pas le solvant.

Cette carte est aussi pour moi l’occasion de tester plusieurs types de papiers.

Le médaillon est évidemment en “vrai” papier parchemin de la marque Pergamano. Je n’ai pris aucun risque vu le travail qu’il représente.

Les fleurs par contre sont en calque. L’opacité est parfaitement assortie au papier parchemin.

Notez le cœur des fleurs tamponné. Eh oui, encore un essai transformé. J’ai tamponné le cœur à l’aide d’un tampon de chez “4 en scrap”, encré à la Distress “Picket Fence”. C’est une encre Distress classique qui pourtant a une telle pigmentation qu’elle en est opaque, comme la Distress Oxyde !

Notez également les feuilles découpées d’après un die de chez Marianne Design. Le papier parchemin de chez “Anita” a été mis en couleur au feutre à alcool avant d’être découpé à la Sizzix Big Shot.

Ce papier parchemin est correct pour des débutants, mais en fait il présente des petits défauts… J’ai donc dû finir le découpage des feuilles au cutter, le papier présentant des sortes de “grumeaux” pratiquement invisibles à l’œil mais qui perturbent la découpe. Il est plutôt bien pour le tracé, un peu moins bien pour le ciselage, et difficile à embosser (il blanchit moins que le papier de marque d’origine).

Et pour finir, une vue du dos de ma carte, qui se pose façon cadre grâce à son pied.

Un magnifique modèle que j’ai pris grand plaisir à réaliser avec mon club de Pergamano ça papote bien et on ne voit pas le temps passer !