Il n’y a pas qu’une sorte de 3D en carterie, il y en a plusieurs : le 3D à la mousse, le 3D au gel… en fait je devrais même dires leS 3D à la mousse et leS 3D au gel.
Ainsi, fidèle à moi même, quand mes élèves m’ont posé la question, j’ai réalisé cette ATC pour mon coffret pédagogique des techniques de carterie. Pour mémoire vous trouverez ici le coffret des quelques 160 Artist Trading Card, ou cartes miniatures de mon coffret pédagogique.
La face avant de mon ATC en zig-zag est décorée d’un mouton … mouton qui servira de fil conducteur à mes explications.
Le nom de chaque technique est écrit au feutre.
Les variantes de 3D sont ainsi exposées côte à côte pour comparer les rendus.
Le premier 3D est le 3D à la mousse. Les couches du modèles sont découpées au cutter crayon avant d’être superposées, espacées par la mousse autocollante double face.
Il existe diverses épaisseurs, 1 mm, 2 mm, 3 mm et on peut même superposer ces plots de mousse à volonté pour avoir des couches de 4 mm, 5 mm… ou plus.
Le mouton est monté en 3D à la mousse 2 mm, les fleurs en 3D à la mousse 3 mm. Plus on a de couches, moins on mettra d’épaisseur, de façon à ne pas dépasser une épaisseur globale de 1 cm pour une carte.
Il n’est pas nécessaire de multiplier les plots de mousse. L’intérêt de la mousse est sa compression, on peut “l’écraser”. En utilisant un papier suffisamment rigide pour la planche 3D, au minimum 120 grammes, le papier est suffisamment rigide pour que le 3D se tienne bien sans forcer sur le nombre de plots.
Les limites de cette méthode sont de deux ordres : on ne peut incliner les couches, et on ne peut coller les très petites surfaces.
C’est pourquoi on pourra avantageusement remplacer la mousse 3D par du gel silicone. Attention ! Ne pas confondre gel silicone et enduit de rebouchage lors de l’achat … Le gel silicone permettra en particulier d’incliner les couches comme ici les ailes du papillon.
En prenant un gel transparent, il sera pratiquement invisible même s’il déborde du papier.
Le tutoriel détaillé du 3D au gel silicone est ICI sur mon blog.
L’application pourra avantageusement se faire à l’aide d’une seringue double corps (plus facile à nettoyer que la seringue 3 corps).
Comme l’épaisseur du gel se fait à volonté, on peut superposer des couches très fines et en grand nombre. Sur cette création, la fée est constituée de 12 couches superposées !
Mais on peut faire encore plus réaliste … sans forcément superposer plus de couches. Il est ainsi possible d’embosser à sec les couches.
J’utilise cette technique surtout pour adoucir les contours des personnages.
Après découpage, chaque pièce est placée sur un tapis de ciselage et embossée à l’aide d’un embossoir disposant d’un gros embout (3 à 5 mm).
On voit bien ici les différences de rendu entre le 3D à plat et le 3D embossé beaucoup plus “réaliste”.
On utilisera aussi cette technique pour les bouquets floraux. On pourra alors à volonté embosser sur une face… ou l’autre des pétales ou du coeur de fleur comme ICI.
En espérant que ces explications vous donneront envie de re-découvrir toutes les possibilités du 3D et d’en tirer le meilleur profit possible.
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La citrouille pop-up - Les passions d'ART
[…] Puis j’ai scanné mon dessin, puis j’ai réalisé par infographie ne planche 3D à 8 couches. L’idée était d’obtenir un superbe relief, ce qui n’est vraiment possible qu’avec un 3D embossé puis monté au gel silicone. […]