Vous avez tous entendu parler des crayons Posca. Mais connaissez-vous les Molotow ?
Et quelle différence avec les autres crayons ou feutres ?
Cette carte en parchemin est une bonne occasion de vous en parler.
Ne m’en veuillez pas, le résultat est très moyen, je n’ai pas fait de parchemin depuis presque 10 ans ! On va donc dire que c’est une reprise en douceur …
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C’est aussi un hommage à nos petites abeilles travailleuses, qui ont beaucoup de boulot en cette période de printemps.
Cette carte a été réalisée pour un défi du forum “Histoire de cartes”. Avec les filles on s’est fixé comme objectif de re-découvrir les rubriques qu’on fréquente peu. J’aime bien le travail du parchemin, ou Pergamano pour employer le nom de la marque la plus diffusée en France. Mais souvent je manque de moments pour me concentrer, car cette technique demande énormément de concentration.
Mais une fois dedans, c’est comme les mandalas, je trouve que ça détend. Alors je m’y suis remise…
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Pour réaliser une carte parchemin, il y a trois grandes étapes. Le dessin du motif, le ciselage, le découpage. On peut entre deux étapes mettre l’ouvrage en couleur, recto ou verso, ou les deux.
Aujourd’hui je vais m’attarder sur le tracé.
Le nec plus ultra en parchemin est un tracé à la plume et aux encres Tinta. Ces encres ont la particularité d’être très couvrantes, au contraire des autres marques. Certains fainéant, comme moi, préfèrent les crayons, qui permetent d’avoir un trait plus régulier. Durant des années j’ai utilisé des crayons gel. Mais ensuite j’ai découvert les crayons Molotow, et depuis … je n’utilise plus que ceux là pour mes tracés !
Voici le résultat du tracé : homogène, très intense.
Alors pourquoi les Molotow me direz-vous plutôt qu’une autre marque ?
Les Molotow sont des crayons à l’acrylique. En effet, ces tracés sont très couvrants et seule l’acrylique permet de tracer un blanc parfait sur un fond noir par exemple. La difficulté est alors d’avoir un tracé très fin, aux bords très réguliers – donc un débit de pointe parfaitement maîtrisé de la peinture acrylique.
Les Molotow ressemblent à s’y méprendre aux Posca que j’aime beaucoup également et qui sont aussi des feutres à peinture acrylique.
Mais les Molotow présentent plusieurs avantages inédits. J’ai mis le lien vers le site de DALBE car ce sont eux qui m’ont fait décourvrir ces crayons, et ils sont de bons conseils et très bien achalandés en produits beaux arts.
Sachez que les feutres Molotow, c’est une gamme complète de calibres de pointes. Je les avais déjà utilisés en 3 mm pour dessiner mon livre pop-up géant. Et comme j’avais énormément de tracés à surligner, j’ai trouvé pratique d’avoir des crayons rechargeables. On peut ainsi acheter séparément la recharge. Tout se démonte dans le crayon ce qui est également très pratique pour le nettoyage car l’inconvénient de l’acrylique … c’est que ça bouche les buses.
L’autre avantage de Molotow, c’est qu’on peut acheter les morceaux séparément : j’ai donc investi aussi dans des crayons vides, ce qui me permet de faire mes propres mélanges. J’apprécie en particulier de pouvoir doser mes gris. Vu que j’iutilise principalement le noir et le blanc dans cette marque, j’ai acheté les grandes recharges et je mélange à volonté.
Et pour finir, les Molotow ont aussi une pointe magique … la pointe métallique extra fine pour une couleur toujours parfaitement opaque et un trait toujours aussi régulier. A ma connaissance, c’est la seule marque à le proposer. C’est le même prncipe que la 3ème pointe Promarker – avec une pointe fibre.
Par contre je recommande de nettoyer la pointe après usage pour que l’acrylique ne la bouche pas. Je mets les miennes, démontées, à tremper dans une verre d’eau, en renouvellant l’eau jusqu’à ce quelle ne soit plus trouble, ceci quand je sais que je ne vais pas m’en servir dans les jours qui suivent.
C’est vraiment un produit que je vous recommande, économique à l’usage du fait de ses recharges et pointes séparées.
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Histoire de poursuivre sur le matériel pour parchemin, voici une photo de l’étape de ciselage. Pour mémoire, vous retrouverez le tutoriel pour fabriquer votre tapis ICI. Je ne reviens pas dessus.
Ensuite il y a la mise en couleur. J’ai utilisé ici des pastels sec et des pastels à l’huile pour ma mise en couleur.
Vous trouverez ICI un article sur la comparaison des différentes mises en couleurs, dont pastels secs et pastels gras. Je ne reviens pas dessus non plus.
Et enfin il y a l’étape de perforation et les découpes aux ciseaux et/ou au cutter. Ma pince préférée s’est brisée … j’ai dû me rabattre sur mes ciseaux, moins confortables en main. Et comme je le disais, je manque de pratique, mes petites dents ne sont pas bien belles. Mais j’ai adoré l’exercice !
Promis, j’essayerai de ne pas attendre 10 ans de plus pour m’y remettre !
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