Quand on fait des cartes, on ne se pose même pas la question d’un pressbook. En fait on présente les originaux : c’est tellement facile à transporter et bien plus beau que des photographies !
Mais quand on veut présenter ses sculptures, c’est quand même plus compliqué !
J’aurai le grand honneur d’exposer mes sculptures à la semaine des Arts de Pacé (Ille et Vilaine) en octobre prochain, et je présenterai aussi des oeuvres sculptées au salon ID Créatives de Rennes en novembre. La question de créer mon pressbook s’est alors posée.
Il me fallait de quoi mettre des photos, mais aussi de quoi changer à volonté l’ordre et la présentation et l’ordre de ces photographies. Un classeur s’imposait. Mais je n’étais pas bien sûr de moi en me lançant dans cet ouvrage : j’ai donc acheté un classeur à 80 centimes au carrefour market du coin… et je me suis lancée :
Le classeur de basse qualité avait un revêtement noir de carton. C’est une matière idéale à travailler car poreuse : on peut tout y coller ! J’ai donc collé du papier de soie froissé. Ensuite j’ai peint avec de la gouache marron cette première couche.
J’ai été agréablement surprise du résultat , et j’ai finalement j’ai décidé de laisser la surface telle que, sans vernir.
Les coins, les ferrures, la serrure sont découpés à la Sizzix dans du carton aluminisé (boites de lait) d’après des pochoirs de chez Joy.
La clé, montée sur chaîne, a été découpée à l’aide d’un D’cos de TOGA.
La « fenêtre » creuse a été découpée dans du carton bois de 5 mm d’épaisseur à l’aide… de mon cadeau d’anniversaire. Ma famille m’a offert la toute dernière scie à chantourner de chez Dremel.
Une merveille de précision toute en puissance! Ca me change de ma scie Delta qui est quand même plus orientée gros ouvrage que marquetterie pour avouer !
Le fond de cette « fenêtre » est un papier aluminisé embossé à sec à la Sizzix d’après un pochoir de Tim holtz.
La finition aux encres à alcool donne une teinte un peu jaunâtre au fond riveté.
Les roues dentées sont obtenues à l’aide de pochoirs de découpe de chez Spellbinder.
L’assemblage est réalisé pour partie sur des plots de mousse ce qui donne un relief impresionnant à l’ensemble.
Sur le chant j’ai écrit mon nom :
La plaque décorative en carton bois est découpée avec la scie à chantourner dans le même carton bois de 5 mm d’épaisseur. J’ai décoré cette plaque avec la même technique de papier froissé puis j’ai fixé mes lettres – des épingles parisiennes décoratives.
On voit mieux en position ouverte le contraste entre le carton d’origine dont on devine l’état originel au dos du classeur et le carton « customisé » de la face avant.
Un bien bel ouvarge que j’ai pris énormément de plaisir à réaliser.
C’est qu’à mon idée le contenant a aussi son importance pour un pressbook, au même titre que le contenu, ne trouvez-vous pas ?
Alors tant qu’à faire j’ai fait une jolie housse en tissu velours matelassée pour vraiment aller au bout de mon projet :
Reste plus qu’à mettre en forme les photographies de mes sculptures.
Mais quand on fait du scrap… ça ouvre plein de portes n’est ce pas pour mettre en valeur ses photographies ?
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